Article inspiré des propos de Marie Pierre Dillenseger dans son ouvrage « LE FEU INTÉRIEUR », éd. Robert Laffont.

 

La vitalité, et non la volonté, nourrit l’accomplissement.

Notre capital de vie, « souffle de vie » ou Qi, est notre plus précieux bagage. La vitalité est comme un feu puissant donné à la naissance qui se déploie pendant notre vie et se réduit avec le temps. La Vitalité, feu intérieur, nourrit la vie.

Elle permet le rebond après un choc, un deuil, une trahison. Elle convoque la chance après l’errance. La vitaité est la source de tous nos succès. Son absence se cache derrière bien des maux, physiques, familiaux et sociaux.

 

 

Le stock de vitalité semble inépuisable, nourri par les soins et l’attention qui nous sont prodigués jusqu’à ce que nous comprenions que nous devons prendre le relais pour en prendre soin (prendre conscience et accepter de le faire). Il y a un transfert naturel de responsabilité de nos parents vers nous-même. Cette responsabilité est individuelle et personne ne peut ou ne doit le faire pour nous.

 

En médecine chinoise, nourrir la vie est un ordre de mission. Vivre, c’est alimenter chaque jour le capital de force vitale avec lequel nous sommes nés.

La vitalité n’est pas plus une option qu’un privilège. Elle est la condition essentielle de notre santé, de notre capacité d’action et de rebond. Elle réside tapie au fond de nous, toujours prête à se réveiller et à accourir. Nourrissons-la en toutes choses.

 

Faisons-lui de la place par des gestes du quotidien, quelques minutes par jour.

Pensée comme un muscle, elle est limitée si nous ne l’entretenons pas. Elle doit être nourrie, choyée, captée, protégée.

Le but est de vivre le mieux connecté possible à soi- même. Cohérence, alignement et présence sont les trois postures clés dans la maximisation de l’énergie vitale. Ces postures sont aussi physiques et mentales qu’émotionnelles. La vie s’use plus vite sans une attention quotidienne à l’état de nos réserves énergétiques et la systématisation d’actes qui amplifient notre capital initial. Chacun de nos actes, chacune de nos décisions œuvre au renforcement ou à la fragilisation des fils qui composent la trame de la vie patiemment tissée au fil du temps par nos ancêtres d’abord, notre ADN, nos talents et nos expériences.

Nos forces de vie sont extensibles, modulables, réactives. Nous devons assumer de vivre par des choix, des actes et des postures qui valorisent et consolident notre vitalité qui s’entretient mais ne se stocke pas.

 

Les obstacles sont des freins et des lanternes. Ils représentent des étapes à passer, des défis à relever, des aiguillages à gérer. Ils sont là pour que nous allions mettre le nez dans la boîte à outils avec laquelle nous sommes né : nos talents, nos forces et nos qualités, et que acceptions de nous en servir.

 

Nourrir la vie rend la vie florissante.

La vitalité est contagieuse. Elle est l’antidote à la tristesse. Elle mène à la joie, nous ramène à l’essentiel, elle devient le signal (par une perte de force ou une perte de sens) qui nous alerte sur le risque de nous égarer.

La vitalité est un guide vers l’équilibre et le déploiement de nos forces. Suivons-le.

 

Morceaux choisis du prologue.

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